Mes lectures favorites

Vous parler d’un seul livre ? Trop dur ! J’ai lu tant de livres depuis que ma maman et mon grand-père m’ont implanté, toute petite, ce germe de l’amour de la lecture qui nourrit mes soifs d’apprendre, d’ouverture des fenêtres, d’évasion, et parfois de répondre à des questionnements très intimes, de monter des marches d’évolution. Il m’est donc difficile de parler d’un seul livre, impossible même. Je vous livre une toute petite minuscule sélection de ce qui a pu m’interpeller. C’aurait pu être d’autres livres, mais il faut bien faire un choix, alors j’ai écouté ce qui venait en premier :

ENSEMBLE, C’EST TOUT (Anna Gavalda) : parce qu’il parle d’intergénérationnel, d’ouverture du cœur et d’entraide, de personnes blessées, cassées, aux émotions à fleur de peau, abruptes, dont la vie n’a pas été toujours facile, qui se trouvent, se groupent, et font des liens de cœur la trame du tissu de leur nouvelle vie.

CHANGER L’EAU DES FLEURS (Valérie Perrin) parce qu’il parle de mystère, de douleur et de résilience et de diffusion de petites choses qui font le bonheur même et y compris sur une base froide et dure, comme ces fleurs qui poussent dans la neige, petites Edelweiss capables de pousser même dans une terre glacée.

LE CORPS N’OUBLIE RIEN (Bessel Van Der Kolk) : un très large résumé de la carrière et des expériences de ce psychiatre américain d’origine néerlandaise, spécialiste des traumas, ayant observé, étudié, documenté et traité les traumatismes de vétérans du Vietnam, de victimes d’agressions sexuelles, de victimes de
maltraitance, de femmes, d’enfants, et ayant fait l’expérience de thérapies psychocorporelles efficientes dans le traitement de ces traumas.

LE MIROIR DE CASSANDRE (Bernard Werber) parce qu’il parle de prémonitions, de clairvoyance, et aussi de solitude et de danger à être et faire avant que le monde soit prêt à l’accepter.

TOUT LE BLEU DU CIEL de Mélissa Da Costa : parce qu’il aborde le sujet de la maladie dégénérative, le pronostic vital, la fin de vie, le choix du malade, l’acceptation. Et aussi de respect, d’amour, d’accompagnement, de blessures apaisées grâce au voyage, à l’attention à l’autre, à la rencontre et à l’amour.

L’ENCYCLOPEDIE DU SAVOIR RELATIF ET ABSOLU (Bernard Werber) : parce que cette encyclopédie atypique d’un écrivain non moins atypique contient des entrées allant de « Psychopathologie de l’échec » à « Sources de peur » en passant par « Recette de l’Ile flottante ». J’adore, c’est toujours un moment de détente absolue que de lire quelques pages.

Film documentaire : « VIENS VOIR » de Christine BELHOMME, parce qu’il parle de santé INTEGRATIVE : « un film sur l’approche globale de la personne qui part de la parole des patients et des aidants » (source : site https://alliesante.net/film-documentaire-viens-voir/) : un film qui m’a ébloui parce qu’il parle de soins complémentaires à la médecine allopathique pour accompagner les personnes, les faire expérimenter, découvrir leurs ressources et leur permettre un mieux-être et un taux de récidive nettement plus favorable.